Gwenn Merel
Née en 1987. Vit et travaille à Rennes.
Présentation sur ddab.org
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21 rue Marie Curie carte: goo.gl/tTAVUJ
Observatrice discrète contemplant le monde sans s’y plonger, Gwenn Mérel utilise les installations, les projections vidéos ou de diapositives, le dessin ou encore la sculpture, comme moyen de capter le presque-rien.
Au delà de l’observation de phénomènes, ces “actions contemplatives” rendent manifeste le manque d’attention induit par l’habitude et le devoir quotidien de la productivité.
C’est de l’existence elle-même dont il est question. Il s’agit de rappeler la nécessité de couper, au sein de nos existences asservies aux impératifs de productivité, des brèches d’inactivités, d’où puisse surgir une autre conscience de soi-même et du monde qui nous entoure.
C’est de l’existence elle-même dont il est question. Il s’agit de rappeler la nécessité de couper, au sein de nos existences asservies aux impératifs de productivité, des brèches d’inactivités, d’où puisse surgir une autre conscience de soi-même et du monde qui nous entoure.
“ Je tente de réhabiliter l’oisiveté perçue dans nos sociétés occidentales de manière négative comme le gaspillage d’un temps jugé précieux et qu’il est nécessaire d’occuper par du travail, des activités familiales et sociales ou par des loisirs, fut-ce de manière passive comme regarder la télévision.”
“Je cherche à recréer l’émotion générée par les expériences ténues du monde, de matérialiser l’enchantement d’instants insaisissables.”
De gauche à droite : le mont Pelve, la pointe de la Réchasse, la Grande Casse, Encre de chine sur papier, bois, plaque de verre, 38 x 151 x 58 cm, 2014 |
"rideau" : Points de vue, détail, broderie au point lancé, toile à beurre, 2017-2018 |
"test_peinture" : Recherche pour L'exotisme confus des salons, gouache sur papier à grains, janvier 2018 |
“ Le projet L'exotisme confus des salons prend sa source dans ma propre pratique de jardinière des balcons. L'utilisation des végétaux a d'abord été limitée à un rôle alimentaire primitif, ils furent d'ailleurs l'un des premiers sujets d'étude des peintres préhistoriques. Aujourd'hui, les plantes vertes ont conquis toutes les pièces de nos habitations, les salles de réunions ou de conférence; elles décorent les salles d’attente et les halls des grands magasins; leur présence est inévitable lors des cérémonies et manifestations diverses, mais nous avons oublié que leur présence est paradoxale, qu'elles sont un artifice dû à notre volonté de maintenir en vie ces végétaux à l'intérieur. Ainsi, la plante d'intérieur n'est pas simplement assimilable à un objet de décoration vivant, évoluant à son propre rythme, mais reste tributaire de l'Homme. Les plantes d'intérieur sont là, éléments intégrés au décor, discrètes, cependant nous sentons leur présence. Elles ont la capacité de souligner l'aspect chaleureux d'une pièce. Plus elles sont verdoyantes, plus elles deviennent accueillantes, elles offrent leur vitalité à nos regards. Au contraire, leur absence nous fait percevoir un lieu comme peu hospitalier. Faire germer, bouturer,et voir s'agrandir la feuille et éclore les boutons de fleurs, etc. Ces fascinations pour le végétal permettent d'effleurer le fonctionnement de ce monde en perpétuelle évolution dans lequel nous vivons.”
Petit bonus de 2011 parce qu'elle a fait ses études à Quimper...
Gwenn Mérel, Halage, 2011 from Gwenn MEREL on Vimeo.
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