15 octobre 2024

Beaucoup de monde, ce samedi 12 octobre, au vernissage de la nouvelle exposition de C.A.C.T.U.S - Artistes @home 6 - Salle des Ursulines à Quimper

 

 

Un vernissage très   chaleureux  pour honorer, comme il se doit le travail de  

Yvan LE BOZEC, Konrad LODER, Frédérique LUCIEN, François PUYPLAT 

et   Barbara THADEN

 

Les artistes, de gauche à droite :  Barbara THADEN,  Yvan Le BOZEC, Konrad LODER et Frédérique LUCIEN . Francois PUYPLAT, malade,  n'avait pu se joindre à ses amis artistes. 
Tous lui ont   rendu un émouvant  hommage


 
Un vernissage en présence de Madame La Maire, Isabelle Assih, de Bernard Kalonn adjoint en charge de la culture et de nombreux élus venus marquer l'attachement de la municipalité à la culture et leur soutien  aux artistes  vivants.
 
 
 




 
Beaucoup de monde, de nombreux artistes venus en voisins et de toute la Bretagne, des amis fidèles et adhérents de C.A.C.T.U.S . Beaucoup de monde aussi dans les salles d'exposition, dès le samedi 12 octobre après midi pour découvrir  le travail de ces 5 artistes 
 



Un flot continu de monde , dans les maisons le dimanche après midi. L'exposition se poursuit le week-end prochain, samedi 19 et dimanche 20 octobre. 

Horaires d'ouverture : de 14h à 19H

Entrée libre





12 octobre 2024

 

L'Édition d'Artistes@Home 6, c'est parti....Deux week-end de folie


Vendredi 11 octobre a eu lieu l'avant-première des visites d'expositions d'Artistes@Home 6 à Quimper. Elle était réservée aux hôtes des maisons, aux artistes et aux bénévoles de CACTUS. C'est confirmé, c'est une belle édition ! 

Première Etape : Barbara THADEN, 62, avenue de Kergoat ar Lez. Un superbe travail sur le tissu, des histoires qui parcourent un espace dépouillé volontairement et qu'elle théatralise avec ses grands panneaux. L'artiste utilise des matériaux récupérés aux Puces ou dans ses "archives"personnelles, elle brode, elle coud comme un sculpteur sans se préoccuper de la perfection du point "Je n'en maîtrise qu'un seul, le point de chaînette !". Elle offre aussi une immense aquarelle qui, comme les autres travaux, nous plonge dans la couleur et des formes reconnaissables, des visages, des mains "Tout ce qui est humain est important". Dans une oeuvre de tissu, plus petite (à peine), un visage de femme vous défie, c'est Marguerite, une "sainte" qui a affronté le dragon. Toute une symbolique se dessine derrière chaque histoire racontée...

Barbara Thaden au centre, avec Jean-Yves Pennec de la commission artistique de CACTUS, et à droite, l'hôtesse Hélène.

 

"Marguerite" et ses dragons...


Deuxième étape : François PUYPLAT, 42 rue de la Tour d'Auvergne. Changement de décor, ici, les meubles sont restés en place, ce sont des photos qui sont accrochés aux murs. Des clichés pris à différentes périodes de la vie de photographe de l'artiste absent et souffrant mais que l'on a pu contacter par téléphone. Pour lui, photographier est une manière de vivre, de ressentir l'espace qui l'entoure et dont il partage les sensations à travers son regard et son objectif. Trois séries sont présentées : "Houle", un travail presque abstrait. Des vagues photographiées en noir et blanc, à la chambre, au plus près mais sans esbroufe, un travail sobre et intense à la fois. Il a tiré 840 clichés pour n'en retenir que 25 ! ; la deuxième série s'intitule " Banquise", travail effectué au pôle Sud avec la marine nationale. Toujours en noir et blanc mais plus descriptif, plus lyrique peut-être avec ces icebergs qui défient l'artiste 

l'artiste Frédérique LUCIEN et des membres de C.A.C.T.U.S  découvrent le travail de F. Puyplat, chez Cécilia et Laurent


; la troisième série c'est "Transition", très différent des deux autres, ici, les clichés sont numérique, en couleur. François Puyplat qui s'est impliqué dans une ressourceriez puis chez Emmaüs, en a profité pour redonner à ces objets déposés, rejetés, oubliés, une nouvelle vie avec des clair-obscur qui, de loin nous donne l'impression de regarder un Rembrandt par exemple. Il ramène tous ces objets du côté du luxe.
 
 
 
F. Puyplat,  série "Transition" , 2023

 

Troisième étape : Frédérique LUCIEN, 8 rue de l'Hippodrome. Maison étonnante où le jardin se trouve au niveau du premier étage, une belle découverte. "Je me suis sentie chez moi, il y a ici un lien maison/jardin qui est une belle source d'inspiration"s'exclame l'artiste invitée. Montons l'escalier. Frédérique Lucien nous offre tout d'abord dès cette montée, des dessins découpés, dessins de feuilles, d'algues, deux feuilles se superposent, lien entre feuille de papier et feuille végétale et jeu sur l'effet du plein et du vide. On les retrouve quand on pénètre dans la vaste pièce de vie, mais pas seulement ! 
 
 
 Frédérique Lucien, photo Philippe Le Fèvre
 
Une grande toile libre nous scotche le regard, un bleu troué de blanc qui nous engloutit, c'est "Variations", une goutte d'eau qui splatch sur l'eau et crée de nombreuses spirales, fascinant. Plus loin de modestes mais délicates aquatintes représentent des orchidées. Partout ressort l'importance du dessin que l'on retrouve également dans des trames régulières ou aléatoires.

Chez Mélanie et Jérémy à la découverte de l'oeuvre de Frédérique Lucien 
 


Quatrième étape : Yvan Le BOZEC, 33, rue Bourg Les Bourgs. Ici, nous entrons dans une maison très habitée, par ses propriétaires mais aussi par une multitude de B.D ! Et Yvan aime cela. "Je me suis senti en cousinage avec la maison". Un vrai challenge que d'exposer au milieu de ce foisonnement de livres et d'objets. Mais Yvan aime cela. C'est un dessinateur au trait d'humour omniprésent et dans différents registres. Professeur à l'école des Beaux-Arts de Quimper, c'est aussi un homme de connaissances, connaissances en Histoire de l'Art, mais bien plus que cela, il est à l'écoute de tout ce qui se passe autour de lui et bien au-delà. Il semble manquer de sérieux, ne vous y fiez pas, derrière ces dessins, des symboliques très riches, très fournies font marcher les imaginations. C'est un homme de "lettre", ces légendes sont aussi importantes que les dessins. Et ces dessins peuvent être de format raisonnable comme ils peuvent être monumentaux ou presque, emplissant tout un mur d'un seul trait avec dessus un artiste funambule. Il y a de l'autoportrait dans l'art de l'artiste.
  
 
Dans le salon de Laure et Pierre Fontanier, un dessin monumental de Yvan Le Bozec



Cinquième étape : Konrad LODER, 6, rue Louis Hémon. Lui aussi a senti une osmose entre son art et le lieu choisi " J'ai vu tout de suite les possibilités d'y exposer un cabinet de curiosité, des objets jamais exposés qui se sont accumulés dans mon atelier sur plusieurs années. Donner l'impression que l'on entre dans la maison d'un collectionneur compulsif". Car l'artiste ne perd rien, ne rejette rien, tout sert et ressert. Il accumule ainsi les chutes d'une création, les maquettes, les prototypes, tout l'inspire pour son travail fini. Il explore sans cesse l'idée de la création, comment on travaille, autant de notions qu'il a inculqué à ses élèves tout au long de sa carrière d'enseignant aux Beaux-Arts " Maintenant, je m'amuse et j'approfondi l'importance du processus". D'un objet qui a lui a servi prosaïquement, il fait un objet d'art, après l'avoir manipulé, il y a du Duchamp chez lui " Je suis pour l'économie de moyens". Par ailleurs, il a fait de nombreux voyages au Cameroun qui l'ont inspiré pour la réalisation d' oeuvres étonnantes comme ces formes composées de perles de contreplaqué teintées et rigidifies par des pics de porc épic ! " Il s'amuse avec méthodologie" s'exclame l'artiste Frédérique Lucien qui le connaît depuis longtemps.
 
Chez Michelle et Michel, le cabinet de curiosités de Konrad Loder
 
 
 

Aujourd'hui samedi, les lieux sont ouverts au public.
 
Horaires d'ouverture des 5 expositions
 
Samedi 12  octobre, de 14 h à 18 h ; dimanche 13, de 14 h à 19 h ;
 samedi 19 et dimanche 20 octobre , de 14 h à 19 h.
 
Entrée libre 






11 octobre 2024

Artistes@home 6 : carte des lieux d'exposition

 Artistes@home 6 : les lieux d'exposition. 

Yvan Le Bozec 33 rue Bourg-les-bourgs et Konrad Loder 6 rue Louis Hémon : les maisons sont proches l'une de l'autre et proches du parking de La Tour d'Auvergne. Le tout se fait facilement à pied.

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Frédérique LUCIEN au 8 rue de l'Hippodrome présente peu de possibilités de stationnement. Mieux vaut vous garer sur les quais, passer à pied le Ceili-Pub et la voie ferrée.

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François PUYPLAT au 42 rue de la Tour d'Auvergne et Barbara THADEN 62 avenue de Kergoat al lez sont proches l'une de l'autre, joignables à pied. Quelques places de stationnement autour du 42 rue de la Tour d'Auvergne, rares possibilités rue Kergoat al lez.

04 octobre 2024

Artistes @home 6, Cinq artistes contemporains chez l'habitant, à Quimper

 

 

Artistes @home 6  

sur deux week-end - les 12/13 et 19/20 octobre 2024 


 Deuxième exposition de la saison artistique 2024 de l’association C.A.C.T.U.S Artistes@home 6 présente le travail de 5 nouveaux artistes : Yvan LE BOZEC, Konrad LODER , Frédérique LUCIEN, François PUYPLAT et Barbara THADEN,  

 invités par les membres de commission artistique de C.A.C.T.U.S,  Sheilla Laclusse-Le Nost, Pol Guézennec, Sylvain Girard et Jean-Yves Pennec

 

 Yvan LE BOZEC, Plasticien 

 Yvan Le Bozec est né au Mans, ville d'Art et d'Histoire, à l'ombre de la cathédrale, nourri aux riettes et bercé par la ronde des 24 heures automobiles. Il vit et travaille désormais à Cachan et enseigne à l'Eesab-site de Quimper.

https://ddabretagne.org/fr/artistes/yvan-le-bozec/oeuvres
https://www.cnap.fr/yvan-le-bozec/

Yvan Le Bozec est peintre, il réalise aussi des installations. Mais il utilise également régulièrement le dessin, pratique très à la mode en ce moment, sauf que l’artiste s’en moque probablement pas mal d’être à la mode. Ses dessins ne ressemblent d’ailleurs à aucun autre : mélange d’humour parfois évident et de significations mystérieuses, rapprochements impromptus entre des personnages et des mots, voire uniquement des lettres, situations incongrues, dans un style « croquis » très suggestif… 

 On peut se risquer ici et là à faire des familles, à classer cet ensemble anarchique, mais on achoppe très vite : c’est bien du désordre de son cerveau dont il s’agit, et du dessin incarné d’un trait, d’esprit. 

Extrait du texte de Gaël CHARBAU, in Allez maintenant on rigole HA HA ! HA HA ! HAHA !, SEMIOSE ÉDITIONS 

                                               C'est moi guignol, acryl on canvas, 140x140 cm, 1999

 

 Konrad LODER, plasticien sculpteur
Né en 1957, à Munich en Allemagne
vit et travaille à Langon Bretagne https://www.konradloder.com/

https://www.konradloder.com/


Exposition Bénéfices collatéraux à l’Espace ELEVENSTEENS, Saint-Gilles, Belgique, 2020

 Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Munich en 1987, il reçoit en 1987 une bourse de l'Office franco-allemand pour la jeunesse, et, en 1988, une bourse de la ville de Bonn : entre 1988 et 1990, il est alors artiste résident à la Cité internationale des arts à Paris1. 

 Il s’installe en France en 1991, où il vit et travaille depuis (Perreux-sur-Marne). Il enseigne également depuis 1993; entre 1995 et 1997, il enseigne à l'École professionnelle supérieure d'arts appliqués et d'architecture de la Ville de Paris et entre 1997 et 1999, à l'École supérieure d'art et de design de Reims. 

Il est actuellement, depuis 2009, professeur à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg1. Il expose régulièrement dans des galeries et des centres d’art et a reçu de nombreuses commandes publiques pour l’espace urbain (villes de Chartres, Lille, Douai, Ministère de l’Intérieur à La Réunion).

 
Frédérique LUCIEN, artiste
Née en 1969 à Briançon,
vit et travaille à Paris
https://www.frederiquelucien.com/

 
Ph. Mila Gomez

 

Depuis 1986, Frédérique Lucien développe un travail lié au monde végétal et minéral à la frontière entre l’abstraction et la réalité, le formel et le symbolique. La nature, qui constitue la source presque exclusive des formes travaillées par Frédérique Lucien se manifeste, au-delà du répertoire formel, dans l’économie générale du travail. Les éléments se répondent et se correspondent selon une logique interne qui, devant l’œuvre, laisse le sentiment qu’il ne pourrait pas en être autrement. Le travail se développe en une sorte d’évidence où forme et format, image et médium, support et outils apparaissent organiquement liés.

Ainsi, malgré la diversité des médiums et techniques employés (gouache, pastel ou fusain sur papier, découpe de toile ou papier, sérigraphie sur verre), l’œuvre de Frédérique Lucien est à appréhender dans sa globalité comme un travail de dessin, interrogeant sans cesse la ligne, le contour, la courbe, les oppositions entre plein et vide, opacité et transparence et les rapports d’échelles différentes.

 « Je crée des œuvres en volume, mais je ne suis pas sculptrice, précise-t-elle humblement. Je me débats avec la matière. J’expérimente, j’essaie, je me documente au fur et à mesure de mes besoins. Chaque nouvelle expérience naît d’une rencontre, d’une invitation. » 

 


François PUYPLAT,
photographe

Né à Paris le 14 août 1937
vit et travaille à Paris et Bannalec
https://www.francois-puyplat.fr/

 

Série Banquise, tirage noir et blanc,  argentique

 François Puyplat ne destinait pas son regard à la photographie.

 Diplômé des Arts Déco en 1963, il exerce son œil dans la décoration et l’architecture d’intérieur. C’est en Algérie qu’il achète son premier appareil de prise de vues, un Rolleiflex. Au retour, c’est plutôt sur des objets inanimés qu’il braque son objectif : bâtiments, objets, natures mortes. Ces images intéressent des designers. 

L’après-68 est un bouleversement pour la culture. L’art fait aussi sa révolution. La photographie fait son entrée aux Arts Déco et c’est François Puyplat qui est sollicité pour l’enseigner à partir de 1970. Il s’interroge sur ce qu’il doit enseigner. 

Car la pratique est pour François Puyplat indissociable d’une réflexion. Il est à la fois un praticien et un théoricien, pour ne pas dire un philosophe, de cet « art photographique » basé sur une technique, sur une science, mais qui doit s’en affranchir par l’émotion, les sensations. Car pour lui, des cinq sens, le plus important est la vue, l’ambassadeur de tous les autres. Toute construction personnelle et sociale vient par les yeux, toute culture vient par des images, réelles ou mentales. Le champ visuel est un trésor, un viseur naturel, dont il ne cesse d’analyser la différence d’avec sa  captation par l’appareil photographique, et préconise le retour à « l’art rétinien ».

 

 Barbara THADEN, peintre 

D’origine franco-allemande, née en 1960 à Chateaubriant, elle a grandi à Cologne en Allemagne. Elle vit et travaille entre Paris et Plounévez-Lochrist dans le Finistère 

Formée à l’ École des Beaux-Arts de Brest et Rennes. Première exposition personnelle en 1985 à Paris. Expositions à l’étranger (Cologne, Bruxelles, Amsterdam, Rome, Amérique du Sud). Barbara Thaden explore différents modes d’expression comme la peinture, dessin, sculpture et créations textiles (Karl Lagerfeld, Christian Lacroix, Elisabeth Garouste).

 À travers son œuvre Barbara Thaden nous parle de ses interrogations sur l’homme et ses liens à l’Univers. La nécessité aussi d’un renouvellement des liens entre les humains, d’une entre-aide solidaire et d’un certain retour aux sources pour faire face aussi aux défis sanitaires et sociétales. L’artiste a un rôle important, il apporte son talent et savoir-faire afin d’embellir et enrichir nos vies, partageant sa vision des mondes subtiles.

https://barbarathaden.com/  

                                

 

 

Vernissage le samedi 12 octobre, à partir de 19 -salle des Ursulines,

 Esplanade F. Mitterrand à Quimper

Entrée Libre