14 novembre 2022

 Et encore des photos prises par les uns et les autres...


Le super concert offert par les Aprem'jazz pris d'assaut par le public




La visite de la maire de Quimper Isabelle Assih, toute une après-midi avec les artistes et l'équipe de C.A.C.T.U.S




Deux clichés envoyés par Dominique Jézéquel pour nous rappeler que la fête fut belle...




 


 Les 5 ans de C.A.C.T.U.S brillamment terminées

La foule était au rendez-vous dimanche comme samedi pour fêter dignement les 5 ans de C.A.C.T.U.S. La fête est finie, les oeuvres ont quitté les cimaises du pôle des Ursulines, les artistes, plus de quarante, sont repartis, solitaires, vers leurs ateliers un peu partout en Bretagne, voire plus loin. Nostalgie, nostalgie, elle nous guette déjà. Mais bon, il faut dès à présent penser à 2023, reprendre la route des maisons et jardins avec de nouveaux artistes, et filer tout droit vers les 10 ans de C.A.C.T.U.S, bien que certains ont pensé, vu le succès de cette édition exceptionnelle, à une Biennale quimpéroise !!! L'équipe des bénévoles devra sûrement s'étoffer pour cela !

Reste encore quelques clichés souvenir...






























13 novembre 2022

 Une table ronde qui ouvre de nouvelles perspectives pour C.A.C.T.U.S

A partir de 17 h, a eu lieu la table ronde sur la place de l'artiste plasticien aujourd'hui dans la cité. Elle faisait suite à la conférence de Christophe Le François, artiste, mais aussi membre du C.A.A.P, comité pluridisciplinaire des Artistes auteurs et des Artistes-autrices. Il est resté ensuite pour participer à la table ronde. 

Maryvonne Magaud, co-présidente de C.A.C.T.U.S a lancé le débat, avec à ses côtés, Jean-Yves Pennec, mais également le directeur de la médiathèque, Marc Moutoussamy, l'adjoint à la culture de la ville de Quimper, Bernard Kalonn.

Elle a tout de suite mis le doigt sur le noeud du problème quant à la situation de l'artiste dans la société d'aujourd'hui, une société qui ne privilégie que très rarement l'achat d'une oeuvre. Ce que Jean-Yves Pennec, artiste confirmait en rappelant l'isolement de l'artiste en général mais plus particulièrement pendant le COVID, période qui paradoxalement a montré l'importance de l'art et des artistes pour tenir le coup dans ce moment unique, rappelons les concerts improvisés, les rencontres d'artistes, les visites de musée sur nos écrans, etc...

Mais les expositions prévues depuis longtemps ont été supprimées, les artistes se sont retrouvés sans ces vitrines absolument importantes pour eux, et donc sans moyens...

Une personne dans l'assemblée demande pourquoi C.A.C.T.U.S n'ouvre pas une galerie même modeste.

Maryvonne réagit vivement, " Pas les moyens !...Nous tournons avec environ 10 000 euros de subventions et aides diverses, ce qui ne permet pas de payer un loyer ! Et au début, nous avions en tout et pour tout 1 000 euros ! 

Pourquoi la mairie ne se charge pas de cela ?

L'adjoint répond : " Je préfère plusieurs petits lieux d'exposition qu'un centre d'art " Il précise aussi que si l'artiste aujourd'hui est souvent obligé d'avoir un autre métier à côté, il précise qu'en tant qu'adjoint à la culture, c'est pareil ! Il reprécise qu'il privilégie des lieux éphémères comme le fait C.A.C.T.U.S actuellement, des lieux qui s'installent dans le territoire et ce, pour lui, en essayant de maintenir les subventions actuelles pour que ça tourne correctement. Il reconnait le manque d'espaces d'exposition pour ces arts silencieux. Tout est à repenser en fait. 

Côté éducation nationale, une personne reconnaissait que l'éducation à l'art existe certes, mais est considérée comme accessoire, comme un loisirs, loin du niveau des autres matières. Elle s'interroge aussi sur la nécessité pour les artistes de se regrouper, de quitter leur isolement, de ne pas jouer sur le misérabilisme, bref de prendre le taureau pas les cornes en faisant bloc.

Jean-Yves Pennec confirme que si l'artiste dépend de l'économie dans une société très individualiste, mais il reste un être social qui doit prendre conscience de son état, qu'il est effectivement nécessaire pour lui et d'autres artistes de se regrouper. 

 Marc Moutoussamy ajoute que les services publics comme la médiathèque qu'il dirige, ont leur importance pour cela, leur rôle à jouer pour mettre en relation les créateurs et les publics. Ce lieu n'est pas seulement là pour procurer des livres, des DVD, des C.D mais aussi pour provoquer des rencontres avec les artistes vivants. Que le public ne soit pas seulement consommateur. L'éducation artistique, culturelle, est essentielle tout comme la pratique artistique, elle permet de ne pas suivre aveuglément des discours proposés mais d'avoir son propre discours éclairé, c'est la mission des Arts, elle permet de s'émanciper des stéréotypes, d'où l'importance de C.A.C.T.U.S qui fait ce travail entre les artistes et le public. Il rappelle égalemen la situation des auteurs de B.D qui seront bientôt exposés à la Médiathèque et qui sont souvent eux-aussi dans une grande précarité. " La médiathèque doit un être un lieu poreux, ouvert vers l'extérieur".

Dans l'assemblée, une personne rappelle que les élèves si à la maternelle ont une approche de l'art, dès qu'ils ont accès à la lecture, l'écriture, ils s'en éloignent avec une priorité, les matières "sérieuses" comme les maths et autres, et au Collège, les professeurs d'art plastique récupèrent des handicapés de l'art.

Christian Vialle, co-président de C.A.C.T.U.S constatait quant à lui que les artistes présents dans les salles d'exposition étaient très peu présent au débat qui les concernaient pourtant, mais cela était justifié aussi par l'importance pour ces artistes de rencontrer le public dans un laps de temps très court, et éventuellement de vendre des oeuvres. 

Autre interrogation dans le public de la table ronde, quid des résidences d'artistes ? Bernard Kalonn confirmait qu'il y en avait cinq à Quimper, mais ce sont des résidences logement qui dépendent de l'OPAC, il n'y a pas de possibilité de visiter ces résidences comme le préconisait une personne. 

Puis furent évoqué le fameux 1% qui permet à des artistes de réaliser des créations pour une municipalité. On en parle très peu. Mais ce sera apparemment le cas pour la grande salle de l'eau blanche à Quimper. 

On remarquait aussi l'absence d'étudiants de l'école des Beaux-Arts pour lesquels la question économique, l'argent, est tabou. Ils sont très individualisés. On les voit très peu aux expositions en général, y compris ce week-end si riche des 5 ans de C.AC.T.U.S. L'étudiant est fortement individualisé, le statut de l'artiste thème de ce week-end, ne l'intéresse pas, ce qui est une erreur, ils devraient avoir pendant leurs études, des cours sur leur statut dans la société, leurs moyens de subsistance !  

[ Karine Le Brun, enseignante à l'Eesab, souhaite répondre à ce paragraphe : à lire en "Commentaires" au bas de cet article ]

Bernard Kalonn rappelait l'existence d'une galerie dépendant de la ville, la galerie Artem rue Sainte Catherine, et il préconisait l'occupation de lieux inhabités momentanément, (commerces) en se mettant en relation avec les agents immobiliers. 

Une artiste nouvellement arrivée à Quimper se demandait où elle pouvait exercer son art, on lui suggéra la Baleine au Moulin Vert, un atelier d'artistes et bientôt l'ancien local de la Pépie, rue de la Providence, qui va devenir un tiers lieu. 

Bernard Kalonn proposa, à la fin de cette table ronde, que d'autres rencontres de ce type aient lieu avec C.A.C.T.U.S, sous forme de colloques. Une réflexion sera mise en place prochainement. 

Cette table ronde a eu l'avantage de poser les questions sur ce statut de l'artiste, de suggérer des débuts de réponses, de faire plutôt un état des lieux qui demandera effectivement à être approfondi par d'autres rencontres. Mais ce qu'il faudrait c'est intéresser les étudiants et les artistes, qu'ils puissent confronter leurs expériences mutuelles, leurs questionnements.

En moins d'une heure, ce fut un moment très riche qui se poursuivit par un autre plus ludique et bienvenu, un concert de jazz qui fut pris d'assaut par le public.





 Une première journée absolument réussie pour les Cinq ans de C.A.C.T.U.S





























La fête continue aujourd'hui, ouverture des lieux d'exposition à 14 h.

12 novembre 2022

 Place des Artistes commence aujourd'hui

Pendant tout le week-end, la médiathèque et les anciens locaux de RBO deviennent le champ libre des artistes. La place elle-même a été rebaptisée provisoirement, place des Artistes. Plus de quarante créateurs proposent pendant deux jours, des oeuvres petites ou moyennes, au public. Des artistes qui ont été exposés pendant les cinq première années de C.A.C.T.U.S qui fête ainsi ses cinq ans. En plus de cette manifestation, des films d'artistes ou sur les artistes sont proposés dans l'auditorium de la médiathèque, ainsi que des conférences et une table ronde à 17 h, sur la place de l'artiste dans la société. La journée de samedi s'achèvera avec un concert offert par les Aprem'Jazz. 

Tout les espaces sont d'accès gratuit. 


Bientôt les portes vont s'ouvrir au public dans la grande salle d'exposition de la Médiathèque Alain Gérard.


Mais également dans les anciens locaux de R.B.O





10 novembre 2022


 Ouest-France du 10 novembre.


Les petites mains de CACTUS au travail, Michelle et Annie en l'occurence...


Stephane Tesson s'interroge, comment utiliser au mieux son espace ?


L'accrochage de Yves Le Doaré, salle des Ursulines, belle collaboration entre Yves et Claudine Pierrot

 

 

 

Quimper. Art contemporain : Cactus pique la curiosité depuis cinq ans

À Quimper (Finistère), l’association Cactus célèbre l’art contemporain pour tous depuis cinq ans. Pour célébrer cet anniversaire, exposition, conférence, livre, films… sont au programme, samedi 12 et dimanche 13 novembre 2022.

Mardi après-midi, à la médiathèque Alain-Gérard, Bernard Kalonn, adjoint à la culture, une partie du bureau de Cactus et des artistes lors de l’accrochage de leurs œuvres.
Mardi après-midi, à la médiathèque Alain-Gérard, Bernard Kalonn, adjoint à la culture, une partie du bureau de Cactus et des artistes lors de l’accrochage de leurs œuvres. | OUEST-FRANCE

« Quand on s’y frotte on devient accro ». La formule est de Bernard Kalonn, adjoint à la culture et féru d’art contemporain. Cactus (Centre d’art contemporain très utile et simple) est une association d’artistes plasticiens qui se démène depuis cinq ans désormais pour montrer leurs ouvrages à un large public.

Le coup de génie des cactées étant de sortir l’art des murs sacralisés des galeries pour les installer le temps d’une exposition temporaire dans une maison, un appartement, un jardin.

 

Mardi après-midi, à la médiathèque Alain-Gérard, Bernard Kalonn, adjoint à la culture, une partie du bureau de Cactus et des artistes lors de l’accrochage de leurs œuvres. 

 

Pour marquer cet anniversaire, « nous avons réuni le temps d’un week-end 42 artistes sur les 65 qui ont participé depuis le début », notent Maryvonne Magaud et Christian Vialle, coprésidents. Ils vont exposer samedi, de 10 h à 18 h 50, et dimanche, de 14 h à 17 h 50, dans ce que l’on nomme le pôle des Ursulines, à savoir la galerie de la médiathèque et les anciens bâtiments de France Bleu Breizh Izel.

Les héritiers

La manifestation sera également l’occasion de saluer la mémoire de Jacques Villeglé, décédé cette année. Sa fille, Valérie, sera présente. Une affiche lacérée, avec son fameux portrait au chapeau sera présentée au public ainsi que sa dernière œuvre, un livre d’art avec son alphabet qui lui est propre pour traduire, en quelque sorte, le célèbre poème d’Éluard, Liberté, j’écris ton nom.

 


 

Ouest-France le 10/11/2022

 

 

À Quimper, l’art contemporain à l’honneur grâce à Cactus ce week-end

 Quelques artistes présents à la galerie de la médiathèque pour préparer l’exposition des 12 et 13 novembre à l’occasion des 5 ans de l’association Cactus.

Quelques artistes  et membres de l'association, présents dans  la galerie de la médiathèque A. Gérard,  pour préparer l’exposition 

" Place des artistes"

qui se déroulera les samedi 12 et dimanche 13 novembre à l’occasion des 5 ans de l’association Cactus (T) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08 novembre 2022


 La Place des Artistes en plein montage avec Yvan et Christian qui suivent le plan qu'ils ont concocté.


Cécile Borne et ses étoffes abandonnées et sublimées


Jean-Yves Pennec avec sa fille Lise qui expose aussi

Nathalie Gaouyer et ses délicats dessins

L'accrochage de Jean-Yves Pennec est finalisé
A cette allure là, pas de problèmes tout sera fin prêt pour samedi.