10 novembre 2022

 

 

 

Quimper. Art contemporain : Cactus pique la curiosité depuis cinq ans

À Quimper (Finistère), l’association Cactus célèbre l’art contemporain pour tous depuis cinq ans. Pour célébrer cet anniversaire, exposition, conférence, livre, films… sont au programme, samedi 12 et dimanche 13 novembre 2022.

Mardi après-midi, à la médiathèque Alain-Gérard, Bernard Kalonn, adjoint à la culture, une partie du bureau de Cactus et des artistes lors de l’accrochage de leurs œuvres.
Mardi après-midi, à la médiathèque Alain-Gérard, Bernard Kalonn, adjoint à la culture, une partie du bureau de Cactus et des artistes lors de l’accrochage de leurs œuvres. | OUEST-FRANCE

« Quand on s’y frotte on devient accro ». La formule est de Bernard Kalonn, adjoint à la culture et féru d’art contemporain. Cactus (Centre d’art contemporain très utile et simple) est une association d’artistes plasticiens qui se démène depuis cinq ans désormais pour montrer leurs ouvrages à un large public.

Le coup de génie des cactées étant de sortir l’art des murs sacralisés des galeries pour les installer le temps d’une exposition temporaire dans une maison, un appartement, un jardin.

 

Mardi après-midi, à la médiathèque Alain-Gérard, Bernard Kalonn, adjoint à la culture, une partie du bureau de Cactus et des artistes lors de l’accrochage de leurs œuvres. 

 

Pour marquer cet anniversaire, « nous avons réuni le temps d’un week-end 42 artistes sur les 65 qui ont participé depuis le début », notent Maryvonne Magaud et Christian Vialle, coprésidents. Ils vont exposer samedi, de 10 h à 18 h 50, et dimanche, de 14 h à 17 h 50, dans ce que l’on nomme le pôle des Ursulines, à savoir la galerie de la médiathèque et les anciens bâtiments de France Bleu Breizh Izel.

Les héritiers

La manifestation sera également l’occasion de saluer la mémoire de Jacques Villeglé, décédé cette année. Sa fille, Valérie, sera présente. Une affiche lacérée, avec son fameux portrait au chapeau sera présentée au public ainsi que sa dernière œuvre, un livre d’art avec son alphabet qui lui est propre pour traduire, en quelque sorte, le célèbre poème d’Éluard, Liberté, j’écris ton nom.

 


 

Ouest-France le 10/11/2022

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