14 octobre 2023

 Ça y est Openfield 5 c'est parti...!


La nouvelle édition d'Openfield a été brillamment présentée par Jean-Yves Pennec aux bénévoles de l'association C.A.C.T.U.S en présence des artistes. Malgré la tempête qui sévissait à l'extérieur de la galerie, les participants étaient tout ouïe pendant cette soirée qui précède l'ouverture de l'exposition au public dès ce samedi. 






François Jeune

Rappelons le, elle se déroule à Plogonnec, à la galerie le Champ des Possibles, à Kerguinou, de petits cartons orange font office des petits cailloux du petit poucet, pour s'y rendre, suivez les flèches !
Elle est ouverte de 14h à 19 h, samedi 14 et dimanche 15 octobre, et samedi 21 et dimanche 22 octobre.
A l'affiche, François Jeune, un peintre expérimenté qui peint sur de grandes feuilles format double monde, des univers aquatiques imaginaires " L'eau est mon médium, l'eau est mon motif" dit-il. Il utilise trois éléments  des pigments sous forme de poudre, de l'encre colorée et de la peinture acrylique qu'il applique d'un geste large et libre  pour un résultat fluide tout en rondeur, en sensualité, en lyrisme aussi. Il peint au sol puis remonte sur un mur son travail et procède à une relecture, avec des rehauts au crayon de couleur.
Il présente également des petits format " ce sont les poissons-pilote des grands formats". Tout un travail à voir de loin mais aussi de près, un voyage dans un bel univers pictural aux couleurs tendres.


François Jeune présente son travail au public de l'association C.A.C.T.U.S

Lydie Chamaret

Lydie Chamaret nous enchante avec ses sculptures de tissu issue d'un long travail sur le vêtement et plus précisément sur le patron plat que prend forme humaine. Ici, ce sont des volumes abstrait, des mouvements aléatoires, des gaufrages inspirés de guirlandes festives. L'artiste se fournit pour cela dans des magasins de tissus haut de gamme, des restes de rouleaux, et donc dépend des couleurs qu'on lui offre. Le résultat est bluffant, avec ces couleurs vives qui éclatent sur le blanc des cimaises, un vrai feu d'artifice qui fait écho aux peintures de François Jeune. Lydie Chamaret qui a actuellement son atelier à Rennes, a fait ses études aux Beaux-Arts de Quimper, qu'elle a complété par des études de couture et un séjour Erasmus à l'école des Beaux-Arts de Bruxelles ou elle a étudié la dentelle au fuseau, autant de formations qui ont enrichi son travail , un travail de dentellière...

Lydie Chamaret présente son travail.

Démonstration : Des oeuvres qui se plient comme des accordéons.

Hervé Penhoat

Hervé Penhoat, le quimpérois, nous fait voyager avec ses clichés sculptures en noir et blanc. Ce sont des photos argentiques issues d'un voyage en Corée, mais retravaillée à la façon d'un graveur dans un atelier bruxellois. Là aussi un vrai travail de...dentellière, tout en finesse sur un support métallique. Le résultat est bluffant. Il nous offre des bas-reliefs, l'impression d'entrer dans l'image complètement recréée. Au fond, juste après une peinture de François Jeune qui va vers une forme d'effacement,  un cliché tout blanc. Mais non, en se rapprochant tout près, on est dans un paysage écossais, fantomatique. 


Avec Jean-Yves Pennec, Hervé Penhoat raconte son travail qu'il présente pour la première fois.


Un paysage coréen...en relief.

Myriam Martinez

Avec Myriam Martinez qui a son atelier dans le Finistère-Nord, à Plouégat-Gerrand, mais n'oublie pas ses racines espagnoles, c'est la céramique qui est à l'honneur, une céramique sombre et brillante à la fois, précieuse et raffinée. Les formes sont issues d'un imaginaire maritime, formes inspirées du bestiaire qui prolifère au fond des mers, sont posées sur un îlot de sable noir. Elles semblent émerger des profondeurs des abysses dans une mise en scène qui donne à penser à un champ archéologique. 
Tout est parti d'une résidence mouvementée dans les côtes d'Armor, au bord d'une mer déchainée et à la suite de la lecture d'un ouvrage relatant des récits de marins, de naufrages, écrit par William Hope Hodgson " La chose dans les algues". E l'aventure de Myriam prit son élan, elle fabrique depuis, ses objets étranges en grès espagnol noir, ces formes organiques et sensuelles.





Les céramiques de Myriam Martinez

Marion Saupin

Marion Saupin est photographe, ses oeuvres diaphanes aux couleurs douces sont accrochées en vis-à-vis de celles sombres de Myriam Martinez. Ici, on est confronté avec la série Re-Cycle à des visages ou des bustes de femmes à la peau blanche, presque transparente, irréelle, parfaite, issues de la vision du monde de la mode. Mais sur elle, pas de bijoux prestigieux, pas de vêtements de marque, non, du plastique pour emballer, de papier aluminum, des accessoires issus de la société de consommation, prêt à être jeté comme ces petites cuillères pour pique-nique transformées en bijoux extravagant.  
Avec la série Songerie, des clichés de visages rêveurs sont retravaillés par des broderies qui racontent ce qui se passe dans leurs têtes, rêves ou cauchemars. 


Présentation du travail de Marion Saupin par Sylvain Girard et Jean-Yves Pennec de la commission artistique
  




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