C.A.C.T.U.S dans les jardins ça se prépare
Courageusement malgré une pluie torrentielle, l'équipe de C.A.C.T.U.S et les artistes invités à la prochaine manifestation du mois de mai, dans les jardins, ont affronté le 9 décembre, une météo capricieuse pour visiter les lieux proposés par l'association. Mais miracle, à chaque visite, le soleil a daigné montrer son bout du nez et la pluie à s'effacer. Les visites ont donc pu se dérouler dans des conditions presque optimum pour la saison. Et comme la prochaine exposition se déroulera au printemps, par une chaleur peut-être caniculaire, il a fallu un peu d'imagination, ce qui ne manque pas aux artistes, pour leur permettre de déjà porter leur choix sur tel ou tel lieu. Cela reste à peaufiner naturellement. Mais la bonne humeur et la bonne entente régnait entre tous, ce qui laisse présager une future belle édition pour C.A.C.T.U.S.
L'autre point fort, pour cette édition, c'est une thématique qui émerge de façon très nette, le rapport de l'artiste avec le paysage. En effet, tous les artistes, sauf peut-être la benjamine qui n'a pas dit son dernier mot ( Lea Gavard, une artiste prometteuse sort tout juste du sérail de l'école des Beaux-Arts), travaillent en lien avec des matériaux issus du paysage qui les entoure.
Sybille Besançon des Côtes d'Armor, privilégie la liane, la ronce, parfois le métal, mais c'est pour revenir encore vers le végétal. Cette scientifique d'origine (ingénieur agricole) a décidé à la cinquantaine de se consacrer uniquement à son art qu'elle exerçait en parallèle de son métier depuis de longues années.
Emmanuelle Briat, de Landerneau, elle aussi utilise les végétaux pour créer, mais elle les prend là où elle expose, ou tout près. On est pas loin du Land Art.
Pierre-Alexandre Rémy de Nantes nous offre des reportages de ces randonnées en créant à partir de ce qu'il voit, de ce qu'il récolte pour un résultat très coloré et un mélange de matériaux qui donnent à ses chemins des allures quelque peu tourmentés voire perturbantes.
Guillaume Castel de Plouégat-Guerrand, près de Morlaix (un vrai centre d'art ce village !) s'inspire de la nature souvent maritime pour des formes parfois monumentales qu'il inscrit et adapte au paysage.
Léa Gavard, la benjamine donc, privilégie la céramique mais aborde aussi d'autres matériaux moins nobles, mais tout aussi intéressants pour inventer des formes nouvelles autour du thème du vase.
Les visites se font dans des jardins de ville un peu partout sur le territoire quimpérois. Cela donne lieu à un parcours ludique qui permet aussi de découvrir plusieurs aspects de la ville.
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