Laetitia-May LE GUÉLAFF

Laëtitia-May LE GUELAFF

Laëtitia-May LE GUELAFF   
Sculpture / Illustration / Peinture/Fresques murales/ Dessins animaliers
Née en 1980 à GUENGAT
a étudié à l’EESBA de QUIMPER entre 1998 et 2003.        

Vit et travaille à Rennes - 
Site :
 Au 21 rue Marie Curie  carte: goo.gl/tTAVUJ

« S’il n’existait point d’animaux, la nature de l’homme serait encore plus incompréhensible. »  Buffon
Ce n’est pas tant l’idée de fictionner qui transparaît dans mon approche plastique mais bien plutôt l’idée d’user des images (cinématographiques, littéraires ou artistiques) constituant mon imaginaire pour aborder des questions symptomatiques plus violentes. Le tout à travers de nombreuses recherches textuelles et iconographiques tant historiques, philosophiques, mythologiques, scientifiques, éthiques, qu’artistiques.
« Il ne s’agit pas d’exorciser quelque chose de précis, mais de libérer des images, des visions, de relayer l’imaginaire par des images »   Tim Burton.



L’un des aspects de mes préoccupations plastiques, concernant principalement le jeu d’attraction /répulsion entre l’être humain et l’animal mais également entre les matériaux eux-mêmes, se traduit par une pratique sculpturale, ancrée dans la « tradition d’atelier », avec une profonde implication et confrontation à la matière. 
Le thème abordé peut facilement être traité par le biais d’hybridations, de chimères ou tout autre forme liant organique et mécanique. En s’appuyant sur des évocations légendaires de bêtes mythiques, certaines hybridations  deviennent l’incarnation de nos peurs et de nos angoisses 
L’utilisation de la figuration animale (d’une partie ou d’un tout) trouve également son intérêt pour le    potentiel de dangerosité incluse dans ces formes et qui met à jour l'agressivité constitutive de notre propre nature humaine. 
Certaines de mes expérimentations abordent les limites de la fracture entre l’homme et l’animal. Parfois, caché derrière le masque ou derrière l'animal lui-même, l'homme parvient à s'évader de sa nature/condition humaine, il s’identifie à la bête, en absorbe ses caractéristiques, ses capacités et acquiert ses vertus. Dans toute forme d'imagerie mythologique ou bien dans les contes, les animaux sont une sorte de personnification, une projection de nos comportements.  L'animal, parfois perçu comme le substitut de la peluche, parfois comme une arme, me permet une certaine incarnation. Il devient un double négatif. 
Comment certaines formes peuvent renvoyer à différents imaginaires, à une véritable thématique personnelle, du poétique à l’horreur ? Comment peut-on interroger leur plausibilité autre qu’à travers une mise en situation dans la nature ? Entre mythologie et réalité sociétale, entre classicisme et contemporanéité, où se situent les limites de la fracture entre l’homme et l’animal ?
LM LG

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