Quimper centre, 4, place du 118ème R.I.
Tréméoc, 7 Hameau de Kerlagadec
Peinture
Né en 1949 à Guimiliau, vit et travaille à Pont-Croix
Sur le site du CNAPSur le site ddab.org
Videos de l'exposition de Kerguéhénnec sur KUBWEB
Extrait de "Nicolas Fédorenko ou l'aventure de l’art" par F.Terret-Daniel.
(…) texte dans son intégralité : http://ddab.org/fr/textes/Fedorenko
Pour Nicolas Fédorenko, la tempête s'annonce avec les reproductions de Rembrandt, Modigliani ou Bonnard qu'il regarde encore enfant. Il passe sa jeunesse à Plouescat dans le Finistère et si la vie n'explique pas grand-chose dans l'aventure de la création, le grand écart entre la Bretagne de son enfance et l'Ukraine de son père n'est peut-être pas indifférent à l'idée de rupture, à la spiritualité et à son intérêt pour les couleurs et les objets qui ont toujours été les fondements de son travail. Entre abstraction et figuration, de l'icône à l'art populaire, sa peinture est peut être liée au monde qui l'entoure mais « le pittoresque » ne l'intéresse pas. La pensée du peintre s'incarne avant tout dans la recherche de lumière et passe par le geste, la matière et la couleur. Et cette « réalité de peindre » fait le tableau, qui apparaît « quand l'exercice de la peinture disparait ».
A travers peintures, dessins, sculptures, gravures sur bois, céramiques et design urbain, s'affirme la force d'une démarche. Car si la peinture est l'impalpable selon ses mots, il est dans l'énergie, le recouvrement, la pagaille dit-il encore. Et ses maîtres sont dans toute l'histoire de l'art, témoin ses pérégrinations dans les différentes écoles d'art françaises, comme professeur et d'abord dans sa formation. Rennes, Aix en Provence sur les traces de Cézanne avec pour professeurs les peintres Vincent Bioulès ou Claude Viallat qui l'ont mis sur la voix de nouveaux espaces, Nantes dans les pas Surréalistes, enfin Paris, où il découvre la philosophie d'Adorno et ses questions sur l'art et la communication dans la sphère de l'industrie culturelle. Et en Bretagne, Gauguin pour la sauvagerie et le monde de l'Idée ou Sérusier dans « une réflexion sur les insaisissables de la lumière [... ] nécessité d'accorder les tons rompus et les couleurs pures ».
Des regards accumulés et des strates picturales engrangées, « les tableaux des autres sont mes instruments, pas mes motifs ». Liens avec l'histoire de l'art donc mais aussi avec la littérature « une complicité déjà ancienne » ou le raffinement côtoie la « sauvagerie » quand il cite les mythes nordiques, Luther et l'expression du divin, Erasme, Shakespeare, Maurice Scève poète précieux du 16e siècle ou encore Roscoff et le « poète maudit » de la violence et du dérisoire, Tristan Corbière.
(…) texte dans son intégralité : http://ddab.org/fr/textes/Fedorenko
Pour Nicolas Fédorenko, la tempête s'annonce avec les reproductions de Rembrandt, Modigliani ou Bonnard qu'il regarde encore enfant. Il passe sa jeunesse à Plouescat dans le Finistère et si la vie n'explique pas grand-chose dans l'aventure de la création, le grand écart entre la Bretagne de son enfance et l'Ukraine de son père n'est peut-être pas indifférent à l'idée de rupture, à la spiritualité et à son intérêt pour les couleurs et les objets qui ont toujours été les fondements de son travail. Entre abstraction et figuration, de l'icône à l'art populaire, sa peinture est peut être liée au monde qui l'entoure mais « le pittoresque » ne l'intéresse pas. La pensée du peintre s'incarne avant tout dans la recherche de lumière et passe par le geste, la matière et la couleur. Et cette « réalité de peindre » fait le tableau, qui apparaît « quand l'exercice de la peinture disparait ».
A travers peintures, dessins, sculptures, gravures sur bois, céramiques et design urbain, s'affirme la force d'une démarche. Car si la peinture est l'impalpable selon ses mots, il est dans l'énergie, le recouvrement, la pagaille dit-il encore. Et ses maîtres sont dans toute l'histoire de l'art, témoin ses pérégrinations dans les différentes écoles d'art françaises, comme professeur et d'abord dans sa formation. Rennes, Aix en Provence sur les traces de Cézanne avec pour professeurs les peintres Vincent Bioulès ou Claude Viallat qui l'ont mis sur la voix de nouveaux espaces, Nantes dans les pas Surréalistes, enfin Paris, où il découvre la philosophie d'Adorno et ses questions sur l'art et la communication dans la sphère de l'industrie culturelle. Et en Bretagne, Gauguin pour la sauvagerie et le monde de l'Idée ou Sérusier dans « une réflexion sur les insaisissables de la lumière [... ] nécessité d'accorder les tons rompus et les couleurs pures ».
Des regards accumulés et des strates picturales engrangées, « les tableaux des autres sont mes instruments, pas mes motifs ». Liens avec l'histoire de l'art donc mais aussi avec la littérature « une complicité déjà ancienne » ou le raffinement côtoie la « sauvagerie » quand il cite les mythes nordiques, Luther et l'expression du divin, Erasme, Shakespeare, Maurice Scève poète précieux du 16e siècle ou encore Roscoff et le « poète maudit » de la violence et du dérisoire, Tristan Corbière.
Projet pour Artistes au jardin
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
2018 Peindre est un présent, Domaine de Kerguéhennec, Bignan
2014 Arts à la pointe, Chapelle de la Trinité, Plozévet
2011 Mascaret, Minoterie 41, Penzé
2009 Chapelle des Ursulines, Lannion
L'école des filles, Huelgoat
2008 Centre d'art de Montrelais
2007 « Un peintre dans la ville - la position de l'incertitude », Musée de la ville, Morlaix
2006 Nouveau Théâtre, Artothèque, Angers
L'art dans les chapelles, Saint Nicolas des Eaux
Oeuvres graphiques, Artothèque, Hennebont
2004 Galerie L'Ebauchoir, Lyon
2001 Négligence vaut sanction, Le Quartz, Brest
2000 Givre sous les drapeaux, Abbaye du Relec, Plounéour-Ménez
1999 Les Transis, Le Quartz, Brest
1998 La douce folie, Châtellerault
1996 Deux mains sales pour saisir le fugitif, Douarnenez
1995 Les chevaliers, Château de Kerjean, Saint-Vougay
1993 Ecole des beaux-arts, Angers
1992 Galerie Oniris, Rennes
1984 Galerie Arlogos, Nantes
1981 PS1, New York
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2015 La ligne et le volume, Galerie de Rohan, Landerneau
1999 Triennale de gravure, Sapporo (Japon)
1998 Biennale de gravure, Cracovie (Pologne)
1982 Les Ateliers, Musée d'art moderne de Paris, Paris
ACQUISITIONS, COLLECTIONS PUBLIQUES ET PRIVÉES
Fonds national d'art contemporain
Frac Bretagne
Collection de l'université Saint Radboud à Nimègue (Hollande)
Artothèques d’Angers, Brest
Musée de Morlaix
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire