C'est parti pour la nouvelle édition d' Artistes au jardin
Avec Sybille Besançon, C.A.C.T.U.S invite à une promenade dans les jardins
Sybille Besançon expose dès la façade le la maison qui l'invite des constructions apparemment fragiles à l'aide de ronces et autres végétaux trouvés au gré de ses pérégrinations, elles jouent avec, en fait des boules, des formes géométriques, des entrelacs voluptueux qui s'accrochent ici ou là, le tout présenté dans le jardin écrin d'Eliane, 41, rue de Rosmadec.
Sybille et Eliane l'hôtesse de l'artisteDu côté du Manoir des Salles, 9, rue Paul Valéry, chez Pascale et Pascal, c'est Emmanuelle Briat, l'artiste jardinière de Landerneau qui montre son dodécaèdre de bambou, mais aussi un passage improvisé entre une haie de bambous là encore et une sorte d'inventaire de rêve composé de végétaux, d'objets glanés, tout ce qui l'inspire, lui sert dans son travail.
Quelques kilomètres plus loin, dans le quartier de l'hippodrome, chez Isabelle, 29, rue Guy Autret, Pierre-Alexandre Rémy nous raconte ses longues marches dans le paysage, figurées par des formes métalliques tourmentées. Les structures sont imposantes, que ce soit la promenade aux Sables d'Olonne ou dans la forêt de Fontevraud.
Nous reprenons la route, et montons du côté du Frugy, accès direct au jardin du chemin des Potiers en y entrant par une sente entre le 40 et le 38 bis de la rue de la Tour d'Auvergne, (Florence et Pierre, les propriétaires étant absents le premier week-end).
De la rue de la Tour d'Auvergne, on grimpe le long d'un petit sentier et l'on arrive dans un adorable jardin en espalier où Léa Gavard propose sa vision du jardin pollué : nains de jardin en céramique et panneaux publicitaires artistiques !
Détail d'un pseudo panneau publicitaire vu par l'artiste. La feuille d'or remplace les lettres agressives qui poussent à la consommation.
Dernière étape, de l'autre côté du Frugy, là encore on grimpe à partir des allées de Locmaria (mieux vaut y garer son véhicule si possible ou près de l'église) et on se dirige vers la rue Marcelin Berthelot, chez Maryse et Pierrick qui accueillent Guillaume Castel. Le sculpteur nous invite dans son herbier imaginaires, son travail sur les algues s'inspire de ses ballades sous-marine mais aussi du travail des marins paysans d'antan. Avec lui, l'acier cortège prend l'apparence d'un végétal souple et la rouille devient couleur à part entière " Pour moi c'est une couleur, et avec ce matériau, elle reste stable ".
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