L'équipe de C.A.C.T.U.S vous souhaite de passer de belles fêtes de fin d'année.

 

Fonctionnement de la commission artistique

    La commission artistique * de l’association C.A.C.T.U.S décide du choix des artistes invités lors des différents événements. Elle reçoit des dossiers, des demandes de visites d’atelier, des sollicitations diverses. C’est un bon signe mais nous ne sommes pas encore en mesure, pour l’instant, de répondre dans des délais raisonnables à ces sollicitations. Néanmoins, vos documents et vos informations sont consultés avec attention par la commission.

    Lors de nos manifestations nous tâchons de présenter, à chaque fois, des œuvres contrastées, des pratiques et des choix différents, pour donner progressivement au public l’idée de la diversité de l’ensemble. Nous souhaitons que le travail de chaque artiste sélectionné s’impose comme un bon complément à celui des quatre autres, que les oeuvres s’éclairent  les unes les autres, ceci dans le cadre de l'exposition collective ”Openfield” au Champ des possibles, mais aussi lors des propositions de “Artistes@home” ou "Artistes au jardin”

    Dans ce sens, les dossiers sur les artistes et les sollicitations diverses ne sont pas inutiles, même si nous ne pouvons y répondre rapidement, et même s’ils ne débouchent pas immédiatement, ou automatiquement, sur une invitation dans un projet. Merci de votre compréhension.

   Par ailleurs nous relayons les informations d’événements “extérieurs” à l’association sur la page facebook de C.A.C.T.U.S, et sur le compte instagram.

 

* La commission artistique est composée de Sheilla Laclusse, Sylvain Girard, Pol Guezennec, Jean Yves Pennec.

Voir aussi “à propos de C.A.C.T.U.S” :

https://cactusquimper.blogspot.com/p/about.html 

Et les infos extérieures sur les réseaux sociaux :

https://www.facebook.com/cactus.quimper/

https://www.instagram.com/cactusqpr/

Artistes au jardins 6ème édition : samedi 11/dim.12 mai et samedi 18/dim.19 mai 2024.

C.A.C.T.U.S dans les jardins ça se prépare

Courageusement malgré une pluie torrentielle, l'équipe de C.A.C.T.U.S et les artistes invités à la prochaine manifestation du mois de mai, dans les jardins, ont affronté le 9 décembre, une météo capricieuse pour visiter les lieux proposés par l'association. Mais miracle, à chaque visite, le soleil a daigné montrer son bout du nez et la pluie à s'effacer. Les visites ont donc pu se dérouler dans des conditions presque optimum pour la saison. Et comme la prochaine exposition se déroulera au printemps,  par une chaleur peut-être caniculaire, il a fallu un peu d'imagination, ce qui ne manque pas aux artistes, pour leur permettre de déjà porter leur choix sur tel ou tel lieu. Cela reste à peaufiner naturellement. Mais la bonne humeur et la bonne entente régnait entre tous, ce qui laisse présager une future belle édition pour C.A.C.T.U.S. 

Première étape de la journée, présentation des artistes à la librairie Ravy, ici Guillaume Castel, et au premier plan, Sibylle Besançon.

L'autre point fort, pour cette édition, c'est une thématique qui émerge de façon très nette, le rapport de l'artiste avec le paysage. En effet, tous les artistes, sauf peut-être la benjamine qui n'a pas dit son dernier mot ( Lea Gavard, une artiste prometteuse sort tout juste du sérail de l'école des Beaux-Arts), travaillent en lien avec des matériaux issus du paysage qui les entoure. 

Sybille Besançon des Côtes d'Armor, privilégie la liane, la ronce, parfois le métal, mais c'est pour revenir encore vers le végétal. Cette scientifique d'origine (ingénieur agricole) a décidé à la cinquantaine de se consacrer uniquement à son art qu'elle exerçait en parallèle de son métier depuis de longues années. 

Emmanuelle Briat, de Landerneau, elle aussi utilise les végétaux pour créer, mais elle les prend là où elle expose, ou tout près. On est pas loin du Land Art.

 Pierre-Alexandre Rémy de Nantes nous offre des reportages de ces randonnées en créant à partir de ce qu'il voit, de ce qu'il récolte pour un résultat très coloré et un mélange de matériaux qui donnent à ses chemins des allures quelque peu tourmentés voire perturbantes. 

 Guillaume Castel de Plouégat-Guerrand, près de Morlaix (un vrai centre d'art ce village !) s'inspire de la nature souvent maritime pour des formes parfois monumentales qu'il inscrit et adapte au paysage.  

Léa Gavard, la benjamine donc, privilégie la céramique mais aborde aussi d'autres matériaux moins nobles, mais tout aussi intéressants pour inventer des formes nouvelles autour du thème du vase.

Les visites se font dans des jardins de ville un peu partout sur le territoire quimpérois. Cela donne lieu à un parcours ludique qui permet aussi de découvrir plusieurs aspects de la ville.  

Pierre-Alexandre Rémy dans le premier jardin, prend consciencieusement, des notes pour une possible installation.

Sibylle Besançon arpente le jardin d'Eliane Cloâtre et imagine déjà son travail peut-être dans ce lieu.

Eliane Cloâtre invite dans son jardin

Deux co-présidents en pleine discussion : Maryvonne Magaud et Yvan Bertali

Quatre artistes en quête d'inspiration

Christine Jéquel de la commission Régie prend des notes

Exploration dans le jardin en escalier de Florence et Pierre Magnanon

De gauche à droite, Sibylle Besançon, Emmanuelle Briat, Christian Vialle (co-président de CACTUS) et Léa Gavard

Le point sur les visites chez Book n'Billig

de gauche à droite :Guillaume Castel ; Emmanuelle Briat ; Pierre-Alexandre Rémy ; Sibylle Besançon ; Sylvain Girard (commission artistique) ; Léa Gavard ; Jean-Yves Pennec (commission artistique).

 

    

Présentation des artistes par Jean-Yves Pennec, le soir du vernissage.

Jean-Yves Pennec lors de sa présentation des artistes, ici avec François Jeune.

François Jeune

D'une série de trente-cinq peintures qu'il titre "sentinelles",nom d'un archipel d'îles protégées au large de l'Inde, François Jeune a choisi d'accrocher quatre grandes aquarelles de format 160x120 aussi dénommé "Double Monde".

De ces grandes pièces verticales qui ouvrent de hautes fenêtres sur les murs, passerelles entre pierres et enduit, il adjoint quatre petits formats qu'il nous invite à regarder comme des poissons pilote de celles-ci.

Cet ensemble de peintures dont l'eau est à la fois la principale matière et le sujet, donne libre cours à ce que le peintre aime appeler : le geste de la couleur.

A L'opposé d'une gestuelle expressionniste, volontariste, il semble que l'artiste affectionne l'abandon à une circulation douce et fluide des outils qu'il s'est choisi : acrylique très diluée, encre et pigments.

Dans ces paysages aquatiques, il peut être question des présences multiples de l'eau autour de nous : mer, fleuve, lac, mare, étang, flaque. Il suffit pour mieux s'y reconnaître de varier les échelles et d'intervertir les points de vue.

Les petits formats peuvent paradoxalement être lus comme de vastes espaces observés à grande distance dans les hauteurs. Ils sont souvent premiers dans le processus de création. A l'opposé, les grandes pièces pourraient être regardées telles des plongées au microscope dans la complexité vivante du liquide.

La peinture de François Jeune est sans doute celle d'un rêveur qui vous entraîne dans ses promenades tout en se gardant bien de vous laisser la liberté d'y choisir vos chemins, de suivre les transparences des larges courbes ou de vous attarder sur le tracé fragile d'îlot en îlot que dessine le fil d'un pastel sec ou d'un crayon de couleur.

C'est à une déambulation ouverte aux itinéraires multiples que cette cartographie imaginaire vous invite. De chaque exploration visuelle que vous y tenterez, vous pourrez profiter des mêmes sensations de bonheur léger que procure un bon bain.

Merci François Jeune d'avoir ici joué l'interprète méticuleux des "voix de l'eau".

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Marion Saupin

C'est par la photographie et la vidéo que Marion Saupin concrétise son engagement professionnel, que ce soit dans les photos culinaires qu'elle réalise ou les reportages soignés sur des artisans d'art dont elle sait magnifier le savoir-faire ou encore dans une production artistique toute personnelle.

Dans la petite salle, elle a opté pour deux séries de huit photographies qu'elle nous propose de découvrir. C'est le portrait qui intéresse Marion Saupin, et la relation particulière qu'elle organise avec ses modèles. A l'occasion de ces séances de pose, elle se fait maquilleuse, accessoiriste, décoratrice, et donc bien sûr menteuse en scène. 

Dans la première série "Re-cycle", huit nus féminins posent sur un fond céleste dans la compagnie d'accessoires inattendus, provoquant chez le regarder un sentiment mélangé de séduction et d'étrangeté.

La perfection de la prise de vue en studio contraste fort avec l'univers décalé dans lequel nous introduisent ces objets intrus mais rendus précieux dont se parent les corps. Quels sont-ils ces objets, souvent à usage unique que notre industrie du commerce multiplie à l'excès ?

Des pailles plastiques qui forment une couronne batailleuse sur la chevelure du modèle, lui procurant à la fois force et fragilité, la rapprochant curieusement du registre de l'imagerie religieuse.

Des cuillères jetables dressées en demi-cercle sur le contour de l'oreille, inventant un nouvel accessoire dans la panoplie des bijoux.

Une coiffe de plastique bulle, sous le triangle de laquelle se devine le visage du modèle.

Des bouts de coton qui s'agglomèrent autour d'un cou pour lui fournir un col douillet.

Une grande feuille d'aluminium qui construit un casque argenté anguleux, transposant le modèle qui le porte dans le fantastique d'un monde futuriste. 

Un film cellophane qui emprisonne dans sa transparence adhésive le visage et le buste d'une femme.

Enfin, une série de boîte à oeufs fabriquant une prothèse de colonne vertébrale, extension d'un corps qui rappelle son squelette.

Ne faut-il pas voir dans cet ironique défilé de mode investi par des mutants à la beauté trouble, la dénonciation d'une société prise d'emballement dans son culte consumériste qui semble vouloir sa peau ?

En contrepoint, point de broderie bien entendu, la seconde série de Marion Saupin, qu'elle appelle "Songerie" conjugue photographie et travail à l'aiguille. Cette mixité des moyens parvient à traduire les dessins et destins d'une vie intérieure rêveuse, où passent des vagues, des herbes, la lune, des étoiles, des méduses et des nuages.

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Myriam Martinez

Myriam Martinez, dont le nom traduit clairement les origines géographiques plus au Sud, après un parcours riche en formation artistique et expériences diverses, a trouvé dans la céramique le médium qui lui va, qui satisfait son besoin de contact avec la matière, cette terre que ces mains façonne avant de la soumettre au feu du four. Même si, par ailleurs elle reste très attachée au dessin, à la danse, la musique, la scénographie, ce qui l'amène parfois sur le terrain de la performance et très souvent à présenter ses recherches sous la forme d'installation in-situ.

Dans la petite salle du Champ des possibles à Kerguinou, qu'elle connait pour y avoir déjà exposé à l'invitation d'Elodie Cariou, elle a investi le sol pour y organiser une partie des éléments de son installation modulable NAEVUS.

Le Naevus est un terme qui désigne un regroupement de cellules pigmentaires de la peau, plus connu sou le nom de grain de beauté ; il peut être aussi le symptôme d'une maladie de l'épiderme. La genèse de l'oeuvre Naevus est une belle histoire, qui nous dit beaucoup du processus de création chez cette artiste. Elle a été réalisée lors d'une résidence au Musée de la briqueterie de Langueux dans les Côtes d'armoriales. Cette institution en front de mer face à la baie d'Hillion, tristement célèbre pour la prolifération des ses algues vertes.

Durant ces deux à trois mois d'hiver tempétueux passés dans le lieu, la lecture d'un livre a fortement marqué le cours de ses pensées : il s'agit du recueil de nouvelles de William Hope Hodgson intitulé La chose dans les algues. Dans ce récit terrifiant, l'auteur raconte le désarroi des marins en perdition, assujettis à la puissance hostile de la mer, s'emparant de leurs corps et de leurs esprits hallucinés, les métamorphosant à son gré.

Ce conte fantastique oriente Myriam Martinez vers l'univers sub-aquatique originel, l'obscurité mystérieuse des abysses. Elle imagine une scène des profondeurs où viennent s'amonceler de multiples éléments le plus souvent hybrides entremêlant règnes humain et animal, végétal et minéral.

La découverte dans un futur hypothétique de cet ensemble de pièces constituerait en quelque sorte une archéologie du vivant.

Myriam Martinez décrit cette période de résidence comme un moment d'extrême concentration et de lâcher prise caractérisé par une fertilité créatrice intense. De longues journées de production s'enchainent, donnant naissance à une multitude de céramiques en grès noir la plupart du temps creusées d'alvéoles régulières émaillées, reposant sur un sable noir parsemé de brillances. Cette profusion de formes insolites se densifie jusqu'à l'envahissement.

Il serait tentant de percevoir dans l'irruption soudaine de cet univers onirique à l'étrange beauté, un écho de l'inquiétude que suscite le désordre actuel de l'anthropocène.

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Lydie Chamaret

Dans l'espace central de la grande salle de la galerie, Lydie Chamaret a imaginé une enfilade joyeuse qui commence à même le sol, passe par le haut socle blanc pour finir sur la paroi murale du fond de la pièce.

Cette installation étagée que lui a suggéré la singularité de la longer devenue galerie, met en scène sept volumes textiles aux couleurs vives presque toute monochromes.

La jeune artiste, dans son parcours, a souhaité compléter sa formation artistique aux beaux-arts de Quimper, par l'enseignement du modélisme couture qui permet d'élaborer un vêtement en trois dimensions. Pour ses réalisations qu'elle intitule "Mes Plats Déployés", elle a recours aux techniques qui permettent de passer de l'à plat du morceau de tissu au volume qui se bâti par un lent travail de couture qu'elle laisse apparent.

Lydie Chamaret sait depuis la plus lointaine enfance, la magie potentielle que peut révéler le travail d'une étoffe, le possible surgissement des trois dimensions structurées à parti de cette matière souple.

Ce savoir faire que l'on a souvent réservé aux femmes dans le cadre d'une activité domestique, elle en a fait l'outil personnel de sa vie d'artiste. Les sculptures qu'elle invente mêlent intuition du dessin et temps patient d'assemblage àl 'aide des geste maintes fois répétés de l'artisan. Elles s'épanouissent dans de spectaculaires déploiements où les vides se jouent des pleins comme dans les alvéoles des fraises, ces cols de lingerie blanche que l'on reconnait sur les portraits peints de la fin du XVI et du début du XVIIème siècle.

Nous frappe le caractère puissamment vivant de ces structures agiles qui peuvent rappeler les contours de corps animaliers et faire naître un bestiaire imaginaire.

Un dindon bleu et son éventail, une chenille verte, une larve à motif, un coquillage anis, un hippocampe indigo. La plupart de ces accordéons en jersey ou en drap de laine haute-couture possède la vertu des transformistes : ils peuvent en effet prendre une toute autre allure en fonction de leurs points d'accroche.

Lydie Chamaret, par un savant travail parvient à faire renaître en nous la joie simple des guirlandes de la fête, et l'émerveillement que suscite chaque fois l'éclosion d'une fleur.

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Hervé Penhoat

Hervé Penhoat a l'humeur et l'image voyageuse. La Bretagne bien sûr où sont ses origines, mais aussi l'Ecosse, le Japon, la Corée, Bruxelles et Paris. Mais c'est bien l'image qui l'intéresse, qu'elle soit fixe ou en mouvement comme dans les nombreuses vidéos qu'il réalise. C'est aussi un artiste que le son captive, même si ici, il n'en est pas question.

Pour cette exposition collective, Hervé Penhoat nous fait cadeau d'une primeur. En effet, neuf des dix oeuvres du même format qu'il a accrochées dans la grande salle sont proposées pour la première fois.

A première vue, il s'agit de neuf photographies en noir et blanc où figurent des paysages urbains, de campagne ou de bord de mer. La présence humaine s'y manifeste avec discrétion.

Ces clichés rapportés de séjours en Asie, au Japon ou en Corée, si l'on s'en approche et prête bien attention, intriguent. En effet, on y décèle un léger relief qui dans certaines zones de l'image, soit par le creux, soit par le surplus de la matière, ajoute une nouvelle dimension, une épaisseur à la photographie.

Quel est donc le processus qui aboutit à un résultat aussi neuf, aussi troublant ?

Plusieurs étapes le jalonnent. Au départ, une sélection de photos argentiques qui seront imprimées sur dibond. Le dibond est une plaque composite de trois fines couches : deux parements en aluminium et un noyau en polyéthylène léger. Sur un transparent, certaines lignes de l'image seront reprises au dessin par la main d'Hervé. Puis, se succèdent de nombreux passages où une machinerie contemporaine des plus pointues procède suivant les consignes de l'artiste, soit à une légère soustraction de matière à l'aide d'une minuscule foreuse, ou à un apport d'impression noires ou blanches.

Hervé Penhoat, fils de son temps et curieux des nouveaux possibles qu'autorisent les technologies numériques de l'époque parvient ainsi à redonner une vive et subtile sensualité à ces images dont le secret du recouvrement prolonge à sa manière la pratique évolutive des graveurs et des peintres tout au long des siècles.

La dixième pièce qu'il nous offre présente un grand format sur le mur de pierre. Il nous transporte sur l'ile de Skye en Ecosse et confie à l'impression blanche, la délicate tâche d'une précieuse apparition.

Jean-Yves Pennec 14 octobre 2023.

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 La cinquième édition d'Openfield s'est achevée dimanche soir 

Encore une édition réussie pour C.A.C.T.U.S autour de cinq artistes à la fois très différents et très complémentaires. Le public venu nombreux, près de 500 personnes,  ne s'y est pas trompé et a plébiscité la manifestation. 

Que ce soit les sculptures en céramique de Myriam Martinez ou en tissu de Lydie Chamaret, les photographies d'Hervé Penhoat ou de Marion Saupin, et les peintures de François Jeune, tout ce qui était présenté a été apprécié. Le public restait de longs moments pour des discussions passionnées avec les artistes présents. Ces derniers ont à priori été enchanté de l'accueil de l'association C.A.C.T.U.S et surtout de son organisation au cordeau ! 

La fête s'est achevée comme elle avait commencé, par un buffet pantagruélique réservé cette fois aux bénévoles et aux artistes, il était concocté par une fine équipe !

Et cerise sur le gâteau, l'association s'enrichit de plusieurs nouvelles adhésions !!!

Des discussions enflammées autour de l'exposition

 Ça y est Openfield 5 c'est parti...!

La nouvelle édition d'Openfield a été brillamment présentée par Jean-Yves Pennec aux bénévoles de l'association C.A.C.T.U.S en présence des artistes. Malgré la tempête qui sévissait à l'extérieur de la galerie, les participants étaient tout ouïe pendant cette soirée qui précède l'ouverture de l'exposition au public dès ce samedi. 

François Jeune

Rappelons le, elle se déroule à Plogonnec, à la galerie le Champ des Possibles, à Kerguinou, de petits cartons orange font office des petits cailloux du petit poucet, pour s'y rendre, suivez les flèches !

Elle est ouverte de 14h à 19 h, samedi 14 et dimanche 15 octobre, et samedi 21 et dimanche 22 octobre.

A l'affiche, François Jeune, un peintre expérimenté qui peint sur de grandes feuilles format double monde, des univers aquatiques imaginaires " L'eau est mon médium, l'eau est mon motif" dit-il. Il utilise trois éléments  des pigments sous forme de poudre, de l'encre colorée et de la peinture acrylique qu'il applique d'un geste large et libre  pour un résultat fluide tout en rondeur, en sensualité, en lyrisme aussi. Il peint au sol puis remonte sur un mur son travail et procède à une relecture, avec des rehauts au crayon de couleur.

Il présente également des petits format " ce sont les poissons-pilote des grands formats". Tout un travail à voir de loin mais aussi de près, un voyage dans un bel univers pictural aux couleurs tendres.

François Jeune présente son travail au public de l'association C.A.C.T.U.S

Lydie Chamaret

Lydie Chamaret nous enchante avec ses sculptures de tissu issue d'un long travail sur le vêtement et plus précisément sur le patron plat que prend forme humaine. Ici, ce sont des volumes abstrait, des mouvements aléatoires, des gaufrages inspirés de guirlandes festives. L'artiste se fournit pour cela dans des magasins de tissus haut de gamme, des restes de rouleaux, et donc dépend des couleurs qu'on lui offre. Le résultat est bluffant, avec ces couleurs vives qui éclatent sur le blanc des cimaises, un vrai feu d'artifice qui fait écho aux peintures de François Jeune. Lydie Chamaret qui a actuellement son atelier à Rennes, a fait ses études aux Beaux-Arts de Quimper, qu'elle a complété par des études de couture et un séjour Erasmus à l'école des Beaux-Arts de Bruxelles ou elle a étudié la dentelle au fuseau, autant de formations qui ont enrichi son travail , un travail de dentellière...

Lydie Chamaret présente son travail.

Démonstration : Des oeuvres qui se plient comme des accordéons.

Hervé Penhoat

Hervé Penhoat, le quimpérois, nous fait voyager avec ses clichés sculptures en noir et blanc. Ce sont des photos argentiques issues d'un voyage en Corée, mais retravaillée à la façon d'un graveur dans un atelier bruxellois. Là aussi un vrai travail de...dentellière, tout en finesse sur un support métallique. Le résultat est bluffant. Il nous offre des bas-reliefs, l'impression d'entrer dans l'image complètement recréée. Au fond, juste après une peinture de François Jeune qui va vers une forme d'effacement,  un cliché tout blanc. Mais non, en se rapprochant tout près, on est dans un paysage écossais, fantomatique. 

Avec Jean-Yves Pennec, Hervé Penhoat raconte son travail qu'il présente pour la première fois.

Un paysage coréen...en relief.

Myriam Martinez

Avec Myriam Martinez qui a son atelier dans le Finistère-Nord, à Plouégat-Gerrand, mais n'oublie pas ses racines espagnoles, c'est la céramique qui est à l'honneur, une céramique sombre et brillante à la fois, précieuse et raffinée. Les formes sont issues d'un imaginaire maritime, formes inspirées du bestiaire qui prolifère au fond des mers, sont posées sur un îlot de sable noir. Elles semblent émerger des profondeurs des abysses dans une mise en scène qui donne à penser à un champ archéologique. 

Tout est parti d'une résidence mouvementée dans les côtes d'Armor, au bord d'une mer déchainée et à la suite de la lecture d'un ouvrage relatant des récits de marins, de naufrages, écrit par William Hope Hodgson " La chose dans les algues". E l'aventure de Myriam prit son élan, elle fabrique depuis, ses objets étranges en grès espagnol noir, ces formes organiques et sensuelles.

Les céramiques de Myriam Martinez

Marion Saupin

Marion Saupin est photographe, ses oeuvres diaphanes aux couleurs douces sont accrochées en vis-à-vis de celles sombres de Myriam Martinez. Ici, on est confronté avec la série Re-Cycle à des visages ou des bustes de femmes à la peau blanche, presque transparente, irréelle, parfaite, issues de la vision du monde de la mode. Mais sur elle, pas de bijoux prestigieux, pas de vêtements de marque, non, du plastique pour emballer, de papier aluminum, des accessoires issus de la société de consommation, prêt à être jeté comme ces petites cuillères pour pique-nique transformées en bijoux extravagant.  

Avec la série Songerie, des clichés de visages rêveurs sont retravaillés par des broderies qui racontent ce qui se passe dans leurs têtes, rêves ou cauchemars. 

Présentation du travail de Marion Saupin par Sylvain Girard et Jean-Yves Pennec de la commission artistique

  

Liens vers les présentations

Les pages des artistes de Openfield 5, la prochaine exposition, sont accessibles en cliquant sur leur nom dans la colonne de droite, ou ci-dessous : 

• Lydie CHAMARET
• François JEUNE
• Myriam MARTINEZ
• Hervé PENHOAT
• Marion SAUPIN

Openfield 5 , prochaine exposition de C.A.C.T.U.S Quimper, très bientôt au Champ des Possibles, à Plogonnec - Finistère -

 

 

 

 

C.A.C.T.U.S - Centre d'Art Contemporain Très Utile et Simple - ouvre sa saison artistique 2023/2024

 

 

 

 

Deuxième temps fort de la saison artistique 2023 de C.A.C.T.U.S, l’exposition Openfield 5 propose de découvrir cinq nouveaux artistes, trois femmes et deux hommes : une photographe, un peintre, une céramiste performeuse, un photo-vidéaste passionné de sons, une plasticienne explorant les figures du modélisme textile au Champ des possibles, à Plogonnec, sur deux week end : les 14/15 et 21/22 octobre 2023.

 Cinq personnalités originales à rencontrer. Cinq nouvelles découvertes sur des univers singuliers :

·        Lydie CHAMARET, plasticienne, travaille le volume ; elle recourt essentielle-ment à des matériaux textiles et aux techniques permettant de les mettre en forme.

·        François JEUNE, peintre ; l’eau est son médium et son motif pour un jeu des formes et des couleurs.

·        Myriam MARTINEZ, artiste plasticienne. Elle s’oriente vers la sculpture et l’installation et explore des champs artistiques très larges : performances, concerts improvisés, installations in situ.

·         Hervé PENHOAT, vidéaste/peintre ; il utilise la vidéo, la photographie, le dessin et le son.

·        Marion SAUPIN, photographe de portrait et culinaire ; son travail est centré sur les thèmes du rêve, de l’étrange et du bizarre.

 

Une programmation artistique construite encore une fois par la commission artistique de C.A.C.T.U.S : Sheilla Laclusse-Le Nost, Sylvain Girard, Pol Guézennec et Jean -Yves Pennec. Elle confirme sa singularité,

des artistes invitent, au nom de C.A.C.T.U.S, d’autres artistes.

Elle poursuit son inventaire de la scène artistique en Bretagne avec une attention identique à la pluralité des médiums utilisés par les artistes, l’équilibre dans chaque édition entre les générations, la parité, l’engagement professionnel des invités.

 

Une pluralité de regards sur la création dans la région pour aboutir à une convergence qui fait sens, à chaque rendez-vous, avec le public.

L’exposition sera ouverte au public scolaire les 18,19 et 20 octobre, sur RDV exclusivement.

Plus d’information : cactusquimper.blogspot.com

Contact : cactus.quimper@gmail.com