23 mai 2022

 Les Cinq ans de C.A.C.T.U.S,  premier épisode terminé...


Et voilà, le premier épisode des cinq de C.A.C.T.U.S nouvelle série qui comprendra trois épisodes jusqu'à la fin de l'année, vient de s'achever. 

L'accueil fut tout à fait excellent, bref, on en redemande. Il s'agissait de montrer les artistes au travail, dans leur atelier, ou tout au moins avec leur instrument de travail (photographes et vidéastes, ou artistes nomades étant présentés dans des espaces communs, aux Ursulines et au Pôle Max Jacob). 


Une oeuvre de Dominique Jézéquel présentée au Pôle Max Jacob avec d'autres artistes ...

Mais quel bonheur d'entrer dans ces lieux intimes que sont les ateliers d'artiste, ils se confondent en fait avec leur cerveau, le visiteur entre dans l'esprit du créateur, dans le process comme on dit dans le milieu artistique. On voit l'oeuvre se faire ou tout au moins se penser. 


Ces beaux verts de Patrick Talouarn


Ce fut le cas avec Patrick Talouarn, artiste discret dont l'atelier est niché dans la campagne bigoudenne, bien caché, loin du bruit de la ville. C'est là qu'il produit tard le soir, voire la nuit, quand il n'a plus d'idées parasites, que l'actualité s'efface. Il se confronte alors avec des papiers rares, des bois récupérés, des toiles à préparer, puis les idées petit à petit franchissent la frontière entre le cerveau qui bouillonne et la main qui soudain s'active sur le support choisi. Il aime travailler sur des séries avec des règles qu'il se donne et à partir de là il laisse son esprit vagabonder, l'aléatoire devenir maître parfois et le résultat est là, simple mais évident. Des formes, des couleurs, de la peinture quoi ! 

Il utilise des pigments qu'il prépare lui-même et les verts jaillissent superbes et étonnants "Pas facile le vert" s'étonne une visiteuse artiste elle-même et qui a du mal à travailler avec cette couleur. Mais pourtant, là, dans le travail de Patrick, ça marche, l'équilibre entre blanc, vert et noir est parfait. Les questions fusent, celles des amis, d'anciens élèves de Patrick, des voisins, mais aussi des curieux qui n'ont pas hésité à courir la campagne pour venir jusqu'à lui. Tous sont ravis de voir enfin ce qui se passe dans la tête de l'artiste, ce qui se passe dans le secret de son atelier...

Et ce fut ainsi un  peu partout dans les ateliers d'artistes disséminés dans tout le sud-Finistère et que l'association C.A.C.T.U.S proposaient au public qui répondit présent avec bonheur. 


Patrick Talouarn explique sa démarche, ici devant une oeuvre récente sur papier quelque peu liée à l'actualité.


La suite de notre feuilleton, c'est pour la rentrée, dès octobre avec des conférences et films d'artistes, et en novembre, d'autres conférences et un marché de l'art où les artistes proposeront des oeuvres.
Un livre sur l'histoire de l'association C.A.C.T.U.S mais aussi sur la culture à Quimper ses trente dernières années sera également proposé.


Pratiques numériques, présentation collective à l'atelier blanc du Pôle Max Jacob, Quimper


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